Pico Scape Contest 2020 Gireg Allain, juge

« Il est un des juges du Pico Scape Contest 2020 à passer l’épreuve de l’interview PSC. Gireg Allain est un « élément » moteur incontestable dans nos passions aquatiques, ayant écrit bon nombre de livres aquariophiles, terrariophiles et acteur majeur de l’édition au travers Animalia éditions dont il est le gérant. C’est une grande fierté de le compter parmi les juges du PSC 2020. »

Concours français du pico-aquarium

Il y a quelques années, un petit nombre d’Européens, dont Diego Sandoval, un des pionniers et maîtres en la matière, a voulu pousser le défi aquariophile dans la miniaturisation. De cette idée a donc progressivement germé la discipline des « pico ». La popularité croissante de cette discipline est telle que dès 2018, un concours français est né pour l’honorer.

PICO

Pico (de l’Italien Piccolo = petit) est le nom qui a été choisi pour définir un petit aquarium de moins de 8L (certains tolérant les volumes jusqu’à 10L pour laisser le relais au nano), sans restriction de formes (vase, bocal, boite de chocolat en plastique transparent, petit aquarium…), dans lequel on crée un décor cohérent.

Bien sûr, le contenant seul ne suffit pas. Avant de végétaliser, il faut planter le décor : le hardscape. Pierres, branches, racines, sable… tout est possible, en fonction de ses goûts, de ses affinités et de sa sensibilité. L’important étant l’agencement. Vient ensuite la végétation. Là encore, les choix sont multiples (Bryophytes, mini Eleocharis, fougères, mini Eriocaulon, Aracées, …), mais le faible volume impose une réflexion plus approfondie. En effet, dans un pico de faible capacité, il semble peu cohérent d’utiliser certaines plantes que l’on pourrait pourtant voir dans 8L. Le principal ici étant de créer un paysage sensationnel dans le plus petit volume possible. Le défi n’ayant que peu de limites dans la miniaturisation.

« Convergence », de Martin Petit-Copigneaux, arrive à la 2ème place du PSC 2019. Photo : Martin Petit-Copigneaux
« Convergence », de Martin Petit-Copigneaux, arrive à la 2ème place du PSC 2019.
Photo : Martin Petit-Copigneaux
Grégory Charlet nous propose « Piton Maïdo », avec un pico de 25 x 20 x 15 cm. Ce bac arrive 4ème au PSC 2019. L’influence de l’aquascaping est ici bien marquée. Photo : Grégory Charlet
Grégory Charlet nous propose « Piton Maïdo », avec un pico de 25 x 20 x 15 cm. Ce bac arrive 4ème au PSC 2019. L’influence de l’aquascaping est ici bien marquée.
Photo : Grégory Charlet

Du petit, mais pas du n’importe quoi !

Bien évidemment, un si petit volume n’est pas destiné à la maintenance à long terme d’espèces animales. On aime à penser que la discipline du pico permettra de véhiculer ce message éthique :

« Un petit volume est exclusivement réservé à la création d’un décor aquatique sans animaux »

Et ainsi, peut-être, aider à en finir avec le bocal à poisson rouge et le gobelet à combattant…

>>> Interview de Gireg Allain

Merci à Myriam Fauquier et Maxime Moretto

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Philippe Royer
4 juillet 2020 9 h 39 min

Balaise le Gireg 😉