Spalerosophis diadema, Couleuvre à diadème

Spalerosophis diadema

Origine

La couleuvre à diadème a une aire de répartition extrêmement large. On la trouve dans tout le nord de l’Afrique, en Turquie, au Moyen Orient, jusqu’en Inde et au Kazakhstan.

Description, taille

C’est une couleuvre de taille moyenne (1,50 m), avec une morphologie élancée qui évoque ses cousines du genre Elaphe. La couleur est assez variable. Certains spécimens ont une livrée qui ressemble un peu à celle du serpent des blés (phénotype sauvage) : une coloration de fond beige orangé, avec des taches plus foncées réparties régulièrement sur la face dorsale et d’autres, plus discrètes et de forme plus allongée sur les flancs. Les plus beaux spécimens se caractérisent par une couleur de fond orange, qui contraste avec des marques noires sur la tête et la face dorsale et débordant sur les flancs.

Habitat et mœurs

Ce serpent fréquente des biotopes arides ou semi-arides. Le climat est de type continental, avec des étés très chauds et secs contrastant avec des hivers qui peuvent être très froids. Cette espèce est donc exposée à des amplitudes thermiques considérables auxquelles elle est bien adaptée : elle trouve refuge indifféremment sous les souches, dans les troncs creux, sous les rochers ou même dans les habitations. De mœurs terrestres, c’est un prédateur opportuniste qui consomme dans la nature des lézards, des oiseaux ou des petits mammifères.

Élevage, nourriture et reproduction

Pour cette espèce assez active, il faut prévoir un terrarium de grande taille (100 cm de long, pour 50 cm de large), avec un sol garni d’éclats de bois, des cachettes au sol. Le bassin d’eau, assez grand pour permettre au serpent de s’immerger en période mue, est bien entendu indispensable.

La température de jour sera de 33 °C environ au point chaud, et 26 °C au point froid, abaissée à 22 °C environ la nuit.

Sur le plan alimentaire, ce serpent doté d’un bon appétit ne pose pas de problème. C’est un chasseur d’une incroyable efficacité, qui arrive à maîtriser des proies de bonne taille. Les nouveau-nés consomment des petites souris sauteuses. On augmente la taille des proies à mesure de la croissance.

Un point particulier concernant le type de proies. Il semblerait que durant la première année, les serpents acceptent plus facilement les proies vivantes, le mouvement jouant un rôle de déclencheur dans l’acte de prédation. Ensuite, les proies mortes sont consommées sans problème.

Cette espèce se reproduit facilement en captivité, mais nécessite une période de repos d’environ 2 mois à 15 °C. L’accouplement a lieu à la reprise de l’activité, il est suivi de la ponte, environ 50 jours après. Elle comprend entre 5 et 16 œufs, qui éclosent en 60 jours environ, avec une incubation menée à 28  

Nota : Cette très belle espèce est de plus en plus populaire auprès des terrariophiles. Elle est intéressante et assez facile à élever. Sur le plan du caractère, c’est un serpent assez vif et nerveux, mais néanmoins peu agressif, tout au moins au stade adulte. Comme chez beaucoup d’espèces de reptiles, les juvéniles peuvent avoir le coup de dent plus facile.

Spalerosophis atriceps que l’on rencontre en Inde, Pakistan et Afghanistan était autrefois considérée comme une sous-espèce de Spalerosophis diadema.

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