Abronia graminea

Abronia graminea. Photo Gireg Allain

Abronia graminea est originaire des états du Veracruz et de Puebla du Mexique.

Description, taille

Avec ses écailles épineuses et sa tête triangulaire, il évoque certains scincidés comme le scinque pomme de pin australien ou le Tribolonotus de Nouvelle-Guinée. La comparaison s’arrête là, puisqu’il a une silhouette beaucoup plus élancée, avec une longue queue préhensile, et qu’il appartient à une autre famille, celle des Anguidae (comme l’orvet de nos régions). Il est très spectaculaire, notamment en raison de sa coloration. Celle-ci est généralement vert vif uniforme et permet un bon camouflage. Il existe cependant des spécimens dont la couleur tire plutôt sur le bleu. Sa taille atteint environ 30 cm.

Abronia graminea. Photo Gireg Allain
Abronia graminea. Photo Gireg Allain

Habitat et mœurs

Ce lézard mène une existence diurne et arboricole. Il vit dans les forêts d’altitude, entre 1350 et 2750 m. Il est inféodé à la canopée (sommet des arbres), souvent au milieu des plantes épiphytes.

Élevage, nourriture et reproduction

Il s’agit d’une espèce encore rare en terrariophilie. On ne sait pour l’instant que peu de choses sur son maintien et sa reproduction en captivité.

Compte tenu de la taille, des mœurs et du degré d’activité de ce lézard, on peut partir sur l’hypothèse d’un terrarium de 60 X 40 X 80 cm. Il sera de type tropical humide, avec des éclats d’écorces au sol, de nombreuses plantes naturelles (épiphytes) ou artificielles, des écorces de chêne liège disposés à la verticale. Il faudra prévoir un bassin d’eau, mais également procéder matin et soir à des pulvérisations d’eau tiède pour élever l’hygrométrie et permettre aux lézards de boire. La température de jour sera de 30 °C au point chaud, et 27 °C au point froid, abaissée à 20 °C environ la nuit. Compte tenu de la niche écologique qu’elle occupe, on peut supposer que l’espèce bénéficie dans son biotope d’un ensoleillement important. On prévoira donc une source d’UV A et B.

L’espèce est insectivore et accepte semble-t-il sans difficulté les insectes d’élevage ou sauvage habituellement utilisés. Comme toujours, on essaiera de varier au maximum les menus, en veillant à nourrir correctement les proies et en supplémentant en vitamines et minéraux de manière régulière, mais sans excès. La reproduction est vivipare.

Nota
Il ne semble pas y avoir de spécimens nés en captivités sur le marché. Abronia graminea est placée parmi les espèces « En danger » sur la liste rouge de l’IUCN, qui précise que les prélèvements pour le marché de la terrariophilie sont une menace potentielle. Ce lézard est encore cher, mais même si vous en avez les moyens n’en achetez que si vous êtes un terrariophile averti.

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